Les astéroïdes, les météorites et les exoplanètes

Conférence du mercredi 13 novembre 2019 à 18h

à l’espace culturel Patrick Fabre

par Anaël Wünsche, docteur en astrophysique

Dans notre découverte du système solaire, une des plus étonnantes découvertes fut celle de Cérès en 1801 qui, avec quelques congénères donna lieu au mot « astéroïde ». Pour remonter à nos origines du point de vue astronomique, les astéroïdes sont un parfait pont d'histoire encore mal compris de notre système solaire. Nous allons leur rendre visite, d'abord intellectuellement, dans leurs définition et diversité. Puis nous allons leur rendre visite virtuellement au moyen de plusieurs outils de visualisations. Enfin, nous ferons un détour dans le présent et dans le futur en abordant les axes de recherche qui visent à mieux les comprendre, à les surveiller, voire même...à les exploiter.
Non-loin, depuis l'Observatoire des Baronnies Provençales, nous contribuons à cette recherche dont je vous partage quelques résultats de l'année en cours.


Passionné d’astronomie de la première heure, Anaël Wünsche a fait sa thèse en astrophysique à l’IPAG (l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble) dans le domaine des exoplanètes de 2014 à 2017. Il a notamment contribué au projet ExTrA (Exoplanets in Transit and their Atmosphere) sous la direction de Xavier Bonfils, dont les premiers résultats arriveront bientôt. Ce travail et ce projet visent à découvrir des planètes potentiellement habitables en dehors de notresystème solaire. Anaël Wünsche a également participé à la découverte ou la caractérisation d’une
vingtaine de planètes dans une douzaine de systèmes planétaires proches de nous dont K2-18b (Cloutier et. al. 2017, Cloutier et. al. 2018) sur laquelle nous avons aujourd’hui trouvé de l’eau. Il travaille depuis 2018  à l’Observatoire des Baronnies Provençales, dans les Hautes-Alpes, en tant qu'astrophysicien, en lien avec une dizaine de laboratoires dans le monde, mais aussi en tant que formateur. Sa thématique de recherche reste principalement tournée vers les exoplanètes via la
technique de « photométrie différentielle ». Cette spécialité qui est la sienne l'appelle naturellement à étudier d’autres astres comme les astéroïdes et à communiquer et partager pour faire participer les amateurs et le public à la recherche dans le domaine.