Sur les pas de Charles Garnier, de Paris à Bordighera
Mercredi 1er octobre à l’Espace culturel, à 18 heures
par Antoine Abou, maître de conférences honoraire, docteur en sociologie
Certes le grand oeuvre de Charles Garnier est à l'évidence l'Opéra de Paris, le cé-lèbre Palais Garnier qui a mis 15 ans à se bâtir et dont on fête le 150e anniver-saire tout au long de cette année. C'est d'ailleurs une des rares constructions de notre patrimoine qui porte le nom de son architecte. Même le polytechnicien Gus-tave Eiffel - avec qui Garnier a travaillé - a fait oublier que l'architecte de la tour éponyme était un certain ... Stephen Sauvestre !
La majesté de l'opéra Garnier a peut- être fait oublier aussi que l'architecte pari-sien « Premier Grand Prix de Rome » en 1848 et membre de l’Institut de France au fauteuil de son maître Victor Baltard en 1874, s'était pris d'amour pour la Rivie-ra et qu'il y avait conçu des bâtiments du patrimoine et des villas tout à fait remarquables.
C'est ainsi que je vous propose de marcher sur les traces de celui qu'on a parfois surnommé « le Veronese de l'architecture » ; de Paris à Bordighera, en passant par Nice, Monaco, et Menton. Entre le début des années 1860 et 1898, l’année de son décès. Entre l’Opéra de Paris, l'Observatoire de Nice, le casino-théâtre de Monte-Carlo, et les villas de plaisance méditerranéennes comme la villa Maria Se-rena de Menton ou encore la villa Garnier de Bordighera.
Antoine Abou est maître de conférences honoraire et président de l’Université pour Tous de Vaison-la-Romaine. Dans sa vie professionnelle, il s’est particulière-ment intéressé aux problèmes d’éducation dans la Caraïbe. Dans ses autres vies, la musique, les associations, la photographie et le journalisme ont absorbé une bonne partie de son temps.