Nicolas de Staël

Mercredi 4 mai à 18h Salle des conférences de l’Espace culturel

par Marie-Hélène Adam, consultante et conférencière 

Une personnalité inquiète et tourmentée. Un artiste en quête d’absolu. L’épuisement après des années d’un travail acharné, une fin tragique à 41 ans, en pleine gloire, Nicolas de Staël fait partie de ces peintres dont la fougue et la grâce vulnérable nous rendent l’œuvre précieuse.

Novateur irremplaçable, ami de Georges Braque et de René Char, ses peintures, puisées aux sources de la lumière, élèvent l’esprit et nous amènent là où les mondes se créent.

Inventif et sans cesse renouvelé, son art s’inspire des grands Maîtres et se place définitivement entre rupture et tradition. C’est en cela que Staël est sans doute le plus puissant créateur de la génération de l’Ecole de Paris d’après-guerre, celui qui aura une influence majeure sur l’art de son temps et tout particulièrement auprès de certains artistes de la jeune peinture américaine.

Marie-Hélène Adam

Une École de commerce et des études d’Histoire de l’Art m’ont amenée à un double parcours : les Ressources humaines et une activité de conférencière sur la peinture à partir du XIX ième siècle. Cette période si riche et si novatrice verra l’avènement de la peinture contemporaine, mais aussi celui de la peinture américaine : l’École de New-York déplacera le centre de la création artistique.